Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’exprime au palais présidentiel de Mogadiscio lors de sa visite en Somalie le 11 avril 2023.
Dans un tissu complexe de préoccupations géopolitiques, le dernier rapport d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, au Conseil de sécurité évoque la situation tendue autour du Sahara marocain. Loin d’être une simple formalité, ce document met en lumière une stagnation inquiétante dans le processus politique, un processus que l’Envoyé personnel de Guterres peine à faire avancer.
Le rapport fait état de consultations bilatérales menées par l’Envoyé personnel, mais ces efforts pour raviver les discussions autour d’une résolution pacifique et durable semblent s’évanouir dans le vide de l’inertie diplomatique.
Une pierre d’achoppement majeure réside dans l’attitude de l’Algérie, qui refuse catégoriquement d’endosser le rôle de partie prenante dans ce conflit. Lors de récentes rencontres, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a maintenu cette position en niant toute implication, affirmant que son pays “n’est pas partie” au différend – une déclaration qui résonne comme une onde de choc dans le paysage régional.
Cette absence d’engagement algérien complexifie davantage la recherche d’une solution, prolongeant ainsi un statu quo déjà précaire. En contraste, le Maroc, affichant une détermination résolue, a réaffirmé sa volonté de participer activement au processus des tables rondes, perçu comme un vecteur d’avancement dans les négociations.
Récemment, lors d’une rencontre cruciale à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré la nécessité d’un soutien international solide pour promouvoir la vision marocaine de la résolution, mettant en avant l’Initiative marocaine d’autonomie comme la seule voie viable vers une issue heureuse.
Parallèlement, des discussions ont également eu lieu entre l’Envoyé personnel et des représentants de divers pays influents tels que les États-Unis, l’Espagne, l’Afrique du Sud, la Russie, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Tous ont exprimé un soutien sans réserve à la facilitation d’une solution politique par les Nations Unies.
Dans l’ensemble, Guterres a souligné avec force l’urgence et l’importance de poursuivre les efforts diplomatiques, appelant à un engagement renouvelé de la communauté internationale dans cette quête. Il est essentiel de jongler avec les aspirations divergentes des parties, tout en gardant en tête l’objectif d’une paix durable.
En conclusion, l’Envoyé personnel continuera son travail en interactif avec toutes les parties, espérant rompre ce cycle de stagnation et catalyser une avancée significative vers la paix tant désirée.