Les récentes avancées du Maroc en matière de développement strident émanent de la signature, ce jeudi à Rabat, de trois accords vitaux de financement avec la Banque africaine de développement (BAD), totalisant une impressionnante somme de 344,7 millions d’euros. Ces accords visent à insuffler une dynamique positive à la gouvernance économique tout en renforçant la résilience du pays face aux défis du changement climatique. De surcroît, ils se penchent sur l’amélioration de la production d’eau potable et la mutation de la zone d’activités industrielles au port de Nador West Med.
En premier lieu, le prêt se chiffrant à 120 millions d’euros, établi entre la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et le président de la BAD, Akinwumi Adesina, est consacré à un programme ambitieux de lutte contre les aléas climatiques et à la mise en place de réformes significatives dans la gestion économique et sectorielle, et ce, en particulier dans la transformation des entreprises publiques.
Pour ce qui est du second accord, d’une valeur de 104,7 millions d’euros, le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, ainsi que la vice-présidente de la BAD, Nnenna Nwabufo, et Hicham Serghini de Tamwilcom, s’engagent à rendre réalisable un projet de digitalisation et d’accroissement de la performance de la production d’eau. Ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable à l’échelle nationale tout en modernisant les méthodes techniques dans diverses régions urbaines marocaines.
Le troisième accord, également de 120 millions d’euros, a vu la signature de Jamal Benjelloun, directeur général de Nador West Med, en partenariat avec Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, et Hicham Serghini. Ce dernier projet ambitionne d’ériger la zone d’activités industrielles du port en un pôle logistique de premier plan, contribuant ainsi à l’expansion économique de la région de l’Oriental.
Lors de cette rencontre, Mme Fettah a souligné l’importance cruciale de cette collaboration avec la BAD, tout en mettant en exergue l’engagement du Royaume envers les défis continentaux. « La BAD estime cette coopération en tant que modèle à suivre pour les autres nations africaines », a-t-elle précisé, ajoutant que le financement reflète la légitimité du Maroc sur la scène mondiale et s’inscrit dans une stratégie de développement globale.
Établie au Maroc depuis plus d’un demi-siècle, la BAD a su étendre son action à de nombreux secteurs fondamentaux : santé, développement humain, agriculture, transports, énergie, finance, etc.