L’évolution des concours au secteur non financier illustre une dynamique intrigante : les prêts accordés au secteur privé ont connu une montée significative, passant de 0,9 % à 2,2 %. Cette hausse s’est accompagnée d’une embellie de 1,8 %, alors que les crédits destinés aux sociétés non financières privées avaient précédemment enregistré une baisse de 0,7 %. En parallèle, les prêts aux ménages ont également augmenté, affichant une progression de 1 % après un léger recul de 1,2 %.
Parallèlement, un mouvement similaire a été observé dans les concours au secteur public, dont le rythme a bondi de 4,4 % à 8,6 %. Cette croissance témoigne d’une progression remarquable de 12,2 % après une précédente augmentation de 5,5 % des prêts octroyés aux sociétés non financières publiques.
En se penchant sur la répartition des crédits par objet économique, l’analyse annuelle révèle des contrastes saisissants. La croissance des facilités de trésorerie a atteint 2,6 %, après une chute de 2,9 %, tandis que les crédits immobiliers ont connu une hausse de 1,7 %, surpassant le 1,2 % observé précédemment. Les prêts à la consommation, quant à eux, ont crû de 0,9 % après avoir stagné à 0,5 %. À l’opposé, les prêts à l’équipement montrent des signes d’essoufflement, avec une décélération de leur progression, passant de 5,9 % à 4,7 %.
Pour ce qui est des créances en souffrance (CES), leur croissance a manifesté un ralentissement, s’établissant à 3 % contre 3,4 % précédemment. Le ratio des créances en souffrance par rapport au crédit a atteint 8,7 %, contre 8,6 % en juin 2024.