Le Maroc, royaume riche en histoire et en culture, et l’Irak, terre des civilisations anciennes, ont récemment manifesté un désir renouvelé de dynamiser leurs liens. Cet élan a été clairement exprimé lors d’une rencontre de haut niveau à Rabat, où Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, a rencontré Fuad Hussein, vice-président irakien et ministre des Affaires étrangères.
Les débats, chargés de promesses et de perspectives, ont porté sur des axes essentiels visant à renforcer la coopération entre ces deux nations. L’échange d’expertises et l’encouragement des investissements économiques ont été mis en avant comme leviers stratégiques. Bourita et Hussein ont tous deux souligné l’importance d’une dynamique positive et d’un engagement fort pour approfondir leurs relations.
En matière de coopération, ils ont convenu avec enthousiasme d’organiser la première session de concertations politiques très prochainement. De plus, ils ont projeté de se retrouver lors de la commission mixte maroco-irakienne, celle-ci étant annoncée comme un jalon crucial pour l’avenir de leur partenariat.
Un moment marquant de cette rencontre a été la signature d’un mémorandum d’entente, qui prévoit l’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques. Cette initiative vise à faciliter les déplacements des représentants des deux pays, abattant ainsi les barrières bureaucratiques.
Les discussions se sont également élargies aux questions régionales et internationales, où les deux ministres ont réaffirmé avec force leur position commune sur la cause palestinienne. Ils ont insisté sur la nécessité de garantir les droits du peuple palestinien, notamment par la création d’un État indépendant, avec Al Qods-Est pour capitale, sur les frontières de 1967.
En ce qui concerne la situation complexe en Syrie, le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays ont été soulignés, mettant en exergue l’importance de l’unité du peuple syrien.
Les échanges ont conclu sur la nécessité d’une coordination accrue au sein des organisations régionales et internationales, notamment l’ONU, la Ligue arabe et l’OCI, plaidant pour une approche unifiée des défis contemporains qui se dressent devant leurs nations respectives.