Dans un revers surprenant, les créations d’emplois se sont révélées être bien plus robustes que prévu, un impressionnant total de 272.000 nouveaux postes ayant vu le jour en mai, une performance qui contraste fortement avec les 165.000 emplois créés en avril, ce dernier chiffre ayant subi une révision à la baisse significative.
Ces statistiques émanent de deux enquêtes distinctes : l’une ciblant les entreprises et l’autre les ménages, ce qui pourrait expliquer l’apparente discordance dans les résultats. En effet, les analystes s’attendaient à une stagnation du taux de chômage, le plaçant à 3,9%, tout en prévoyant un chiffre bien plus modeste de 190.000 nouvelles créations d’emplois, selon le consensus établi par Market Watch.
“L’emploi continue sa trajectoire ascendante dans divers secteurs, principalement tirés par la santé, les services publics, les loisirs et l’hôtellerie, ainsi que les services professionnels, scientifiques et techniques”, a précisé le département.
Cependant, dans le secteur privé, les nouvelles créations d’emplois ont été ternies par une dégradation marquée dans le secteur manufacturier, comme l’a révélé l’enquête mensuelle réalisée par ADP/Stanford Lab. Par ailleurs, en avril, le dénombrement des postes vacants a chuté à son niveau le plus bas depuis février 2021, se chiffrant à 8,06 millions, en baisse par rapport aux 8,35 millions du mois précédent, selon les statistiques du département du Travail.