Aujourd’hui, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé un nouvel accord d’une durée de deux ans pour le Maroc, portant sur une ligne de crédit modulable (LCM) s’élevant à une somme impressionnante de 3,45 milliards de DTS, équivalant à environ 4,5 milliards de dollars, soit un colossal 386 % de la quote-part du pays.
Les autorités marocaines, conscientes des enjeux actuels, ont clairement exprimé leur intention d’utiliser cet accord non seulement comme un filet de sécurité mais également comme un tremplin pour des réformes nécessaires dans un contexte mondial volatile, selon les précisions fournies par l’organisation financière.
Avec cette nouvelle flexibilité financière, le pays vise à renforcer ses marges de sécurité, tout en accélérant l’implémentation de réformes structurelles qui paraissent d’une importance cruciale dans une période aussi incertaine, a souligné le FMI dans son communiqué.
Ainsi, ce financement se positionnera comme une véritable bouée de sauvetage pour le Maroc, face aux dangers de dégradations économiques. En effet, le pays reste exposé aux fluctuations des marchés mondiaux, à l’augmentation des coûts des matières premières ainsi qu’à la menace d’éventuelles sécheresses supplémentaires.
Kenji Okamura, le Directeur général adjoint et Président par intérim, a déclaré : “L’économie marocaine a démontré au fil des ans une capacité d’adaptation remarquable, en mettant en œuvre des politiques robustes et en faisant preuve d’une résilience impressionnante face aux défis récents. Néanmoins, une succession de sécheresses a gravement impacté la production agricole, entraînant des taux de chômage qui atteignent des sommets historiques.”