Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a orchestré, ce mercredi à Rabat, la première rencontre du Conseil d’administration de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé. Cette entité a vu le jour dans le cadre d’une réforme ambitieuse du système de santé national, en conformité avec la loi-cadre 06.22, ayant pour objectif fondamental de renforcer la régulations du secteur pharmaceutique.
Lors de cette réunion inaugurale, plusieurs sujets cruciaux ont été abordés. Parmi eux, les grandes orientations stratégiques de l’Agence, son programme d’action ainsi que son budget prévisionnel pour l’année 2025. L’adoption de son organigramme et du statut du personnel a également été au cœur des discussions.
Les missions de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé sont multiples et essentielles : garantir la disponibilité, l’accessibilité, la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments et produits de santé. Par ailleurs, elle se charge de surveiller les prix des médicaments, dans le but d’en faciliter l’accès à toutes les couches de la population.
Dans un contexte où la vigilance sanitaire est primordiale, l’Agence se voit confier la tâche d’évaluer les risques liés aux médicaments. Cela implique le développement de mécanismes de surveillance rigoureux en étroite collaboration avec les différents secteurs concernés.
Un autre aspect clé de ses missions réside dans la promotion et l’encouragement de l’utilisation des médicaments génériques et biosimilaires. L’objectif ici est d’optimiser les coûts des traitements et de renforcer l’efficience du système de santé. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large, visant à diversifier l’offre de soins tout en consolidant la souveraineté nationale en matière de médicament.
En complément, l’Agence projette l’établissement de dispositifs favorisant l’usage des médicaments génériques dans le secteur médical, grâce à une étroite collaboration avec les professionnels de la santé.
La création de cette agence s’avère être un levier essentiel pour améliorer la gouvernance et la régulation du marché des médicaments. Elle permettra de structurer de manière plus efficace les interactions entre tous les acteurs impliqués, des laboratoires aux établissements de santé, en passant par les autorités de contrôle.