Dans un tournant décisif pour le paysage financier marocain, la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI) a franchi une étape significative en se voyant accorder le feu vert pour acquérir l’intégralité des actions de sa filiale technologique, BDSI, détenues par BNP Paribas IRB Participations. Ce mouvement audacieux s’inscrit dans une démarche stratégique de réorganisation visant à optimiser les opérations internes du groupe.
Selon un communiqué officiel, le conseil de surveillance de BMCI a donné son approbation à cette initiative, qui implique l’acquisition de 66,74 % du capital de BDSI, précédemment en possession de BNP Paribas IRB Participations. Cette démarche s’inscrit dans un processus de fusion/absorption qui a reçu le soutien du directoire de la BMCI le 19 mars 2025.
Mais alors, quel est l’objectif sous-jacent de cette fusion ambitieuse ? En intégrant directement les services technologiques fournis jusqu’à présent par BDSI, BMCI cherche à renforcer sa structure organisationnelle tout en maximisant son efficacité opérationnelle. L’internalisation des services essentiels, jadis externalisés, pourrait transformer la posture technologique de la banque, lui permettant de mieux maîtriser ses innovations et de naviguer avec agilité dans un paysage numérique en constante évolution.
De plus, l’absorption des effectifs de BDSI dans les rangs de BMCI ne se limite pas à une simple question d’harmonisation. Elle promet d’exploiter des expertises cruciales tout en favorisant une gouvernance informatique plus fluide — des éléments indispensables pour naviguer dans les eaux tumultueuses du secteur bancaire moderne. Cette transformation anticipée devrait entraîner une optimisation significative des processus internes, une synergie renforcée avec les différentes divisions de la banque et, potentiellement, une réduction drastique des coûts liés aux services maintenant internalisés.
La conclusion de cette fusion est envisagée pour l’année 2025, bien entendu, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires requises. Étant donné que BMCI détient désormais 100 % des droits sociaux de BDSI, cette manœuvre n’entraînera pas de besoin d’augmentation de capital pour la BMCI, souligne le communiqué.