L’oscillation de l’indice des valeurs unitaires lors des importations ne peut être dissociée d’une série de fléchissements marquants : en tête, la chute vertigineuse de 17,8% concernant “l’énergie et les lubrifiants”, suivie de celle des “demi-produits” avec une baisse de 11,1%. Les “produits finis d’équipement industriel” enregistrent également un recul de 7,9%. Dans le secteur alimentaire, le constat est tout aussi alarmant, avec une diminution de 9,9% pour “l’alimentation, boissons et tabacs”, et une perte de 2,5% pour les “produits finis de consommation”. Cerise sur le gâteau, les “produits bruts d’origine animale et végétale” plongent de 15,1%, sans oublier les “produits bruts d’origine minérale”, qui subissent une chute fatale de 23,6%, comme l’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Du côté des exportations, la contraction de l’indice des valeurs unitaires s’explique, quant à elle, par une série de dégringolades, telles qu’une baisse ahurissante de 26,3% des “demi-produits”, accompagnée d’un recul de 8,9% pour “l’alimentation, boissons et tabacs”. Les “produits bruts d’origine minérale” enregistrent à leur tour une baisse de 20,9%, tandis que les “produits finis de consommation” subissent une légère décrue de 0,7%. En revanche, un brin d’espoir se dessine avec une augmentation de 30% pour les “produits bruts d’origine animale et végétale”, sans oublier une innocent hausse de 1,6% des “produits finis d’équipement industriel”, souligne la même institution.