Lors de sa récente intervention lors d’une rencontre savamment orchestrée par la Bourse de Casablanca en collaboration avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, dédiée aux acteurs du secteur agroalimentaire, Hassan Mounir, le Directeur général de Cosumar, a annoncé une nouvelle captivante : le groupe est sur le point d’atteindre un volume d’exportations frôlant le million de tonnes de sucre dans un avenir proche, bien au-delà de la moyenne actuelle de 650 000 tonnes. Une avancée remarquable, fruit de l’initiative de la raffinerie de Sidi Bennour, qui, depuis sa mise en service en septembre 2024, affiche une impressionnante capacité de production annuelle de 500 000 tonnes de sucre blanc.
Ce projet ambitieux projette la capacité globale de production annuelle du groupe à un étonnant 2,5 millions de tonnes. Cette infrastructure robuste permet non seulement de répondre à une bonne part de la consommation locale, mais aussi de dégager un surplus destiné à l’exportation. En effet, Cosumar se positionne parmi les groupes rares à l’échelle mondiale capable d’atteindre de tels sommets en matière de production. «Nous possédons une des installations de production les plus imposantes au monde dans notre domaine», a exprimé fièrement le DG, soulignant le maillage de 80 000 producteurs répartis sur cinq régions, facilitant le transport annuel de près de 5 millions de tonnes de cultures sucrières.
Des projets prometteurs à l’horizon
En dépit d’une consommation nationale fluctuante, estimée à 1,2 million de tonnes, Cosumar se fixe un objectif audacieux : renforcer sa présence à l’international en intensifiant ses exportations de sucre blanc raffiné. Cette stratégie d’expansion s’appuie sur des alliances judicieusement choisies, comme celle avec Sucden, un acteur clé français du secteur. L’arrivée de ce nouvel investisseur dans le capital de Cosumar en 2023 a considérablement augmenté les capacités d’exportation du groupe, lui offrant l’opportunité de se projeter sur de nouveaux marchés prometteurs.
Par ailleurs, Hassan Mounir a révélé que plusieurs projets de développement sont en phase de planification, et que le groupe pourrait envisager, pourquoi pas, d’utiliser les marchés boursiers pour soutenir ces initiatives futures. Cet acteur, coté en Bourse depuis 40 ans, bénéficie d’une visibilité incontestable auprès des investisseurs tant nationaux qu’internationaux, renforcée par sa réputation de valeur stable aux fondamentaux solides. En termes d’opérations, le groupe a démontré une résilience impressionnante ces dernières années, naviguant habilement à travers les défis imposés par le stress hydrique et la situation préoccupante des barrages. «Face à ces défis, nous parvenons à demeurer rentables et attractifs», a affirmé son DG.