Les relations commerciales entre le Maroc et le Brésil ont connu une croissance encourageante en 2024, avec une augmentation de 4,52 %. Ce développement porte le montant total des échanges à 2,77 milliards de dollars, en comparaison avec 2,65 milliards de dollars en 2023, selon les chiffres publiés par la Chambre de commerce arabo-brésilienne. Quelle dynamique fascinante dans le paysage bilatéral que ce chiffre souligne !
À la fin de l’année dernière, un léger excédent de 2,2 millions de dollars se faisait ressentir dans la balance commerciale, témoignage d’un équilibre délicat mais prometteur. Les exportations brésiliennes vers le Maroc, pilier de cette expansion, ont atteint 1,39 milliard de dollars, marquant une hausse de 12,2 % par rapport à l’année précédente.
Le sucre de canne, la betterave et le saccharose pur ont dominé cette élévation, avec des exportations s’élevant à 1.923 tonnes et une valeur de 918,1 millions de dollars, soit une augmentation de 13,93 %, représentant à elles seules 66,07 % des exportations brésiliennes vers le Royaume. Quels chiffres impressionnants !
En ajoutant à cette liste, le maïs a vu 1.505 tonnes exportées, évaluées à 297,2 millions de dollars, affichant une hausse modeste de 0,94 %. Les exportations d’animaux bovins vivants ont subi une transformation spectaculaire, avec une explosion de 319,27 % de leur valeur, atteignant 47,22 millions de dollars pour un total de 20.050 tonnes.
D’un autre côté, les importations brésiliennes en provenance du Maroc ont également atteint 1,39 milliard de dollars en 2024, bien qu’une légère contraction de 1,7 % par rapport à 2023 ait été observée. Malgré cette baisse, le Maroc se positionne comme le troisième fournisseur du Brésil parmi les nations arabes, surtout en ce qui concerne les engrais minéraux et chimiques, avec 51,53 % d’importations constituées de produits contenant plusieurs éléments nutritifs, totalisant 714,9 millions de dollars.
En analysant les principales régions brésiliennes exportatrices vers le Maroc, on retrouve São Paulo à la tête avec 48,3 %, suivi de Mato Grosso (18,4 %) et Minas Gerais (10,6 %). Quant aux importations, des États comme Rio Grande do Sul (27 %) et Paraná (24 %) émergent comme des acteurs clés.