Ce lundi, au tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ, le verdict a été prononcé : Fouad Abdelmoumni, ancien prisonnier politique et fervent défenseur des droits humains, a été condamné à une peine de six mois de prison ferme accompagnée d’une amende de 2000 dirhams.
Déjà libre sous caution lors de son procès, Abdelmoumni se voyait accuser d’atteinte à une institution organisée et de dénonciation fallacieuse d’un crime. Son arrestation remonte au 30 octobre 2024, un jour où il fut appréhendé à Témara par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), avant d’être transféré à Casablanca où il a été placé en garde à vue.
L’affaire découle d’une publication sur les réseaux sociaux, dans laquelle il a partagé ses réflexions sur divers sujets d’intérêt public. Le parquet a alors jugé que ses commentaires constituaient une infraction au regard de l’outrage à une autorité publique et de la fausse dénonciation d’un crime, ouvrant ainsi la voie aux poursuites judiciaires à son encontre.