Dans son dernier rapport adressé au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en lumière l’engagement du Maroc envers le cessez-le-feu dans le conflit du Sahara marocain, tout en saluant la coopération exemplaire des Forces armées Royales (FAR) avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO).
Il a également évoqué une proposition pour un cessez-le-feu durant le mois sacré de Ramadan, mentionnant que les FAR avaient clairement exprimé, le 26 février, leur +engagement envers les accords conclus+; une déclaration qui témoigne sans équivoque du respect du Maroc envers cet accord.
Antonio Guterres a souligné que la MINURSO a accentué sa collaboration avec les autorités marocaines, tant civiles que militaires. En effet, la mission a réalisé plusieurs visites au quartier général de la Zone Sud à Agadir au cours des derniers mois, confirmant ainsi sa présence active et son rôle central.
Sur le plan opérationnel, un total de sept réunions a eu lieu entre les composantes militaires de la MINURSO et les FAR. Des échanges ont eu lieu à Laâyoune, Dakhla et Guelmim, illustrant le dynamisme des interactions et le dispositif de suivi mis en place.
Le Secrétaire général a mis en avant les efforts déployés par les FAR en matière de déminage, soulignant qu’elles avaient réussi à déminer une surface impressionnante de “189,09 millions de m2” entre septembre 2023 et juillet 2024. Une prouesse qui démontre non seulement l’efficacité des FAR, mais aussi l’engagement du Maroc à assurer un environnement sécurisé pour le transit des biens et des personnes.
Néanmoins, Guterres a aussi mentionné les obstacles rencontrés par la MINURSO, notamment en ce qui concerne ses tentatives de communication avec le polisario à Rabouni. Ce fait contredit les prétentions des dites “territoires libérés” et réaffirme le statut juridique de la zone tampon, conformément aux accords établis entre le Maroc et les Nations Unies.