Dans un développement marquant, la Banque centrale a récemment octroyé cinq avis de non-objection à plusieurs fintechs, lesquelles envisagent de déployer des solutions novatrices dans divers domaines. Parmi ces initiatives, on trouve des offres de paiement entre particuliers (P2P), une gestion externalisée des acomptes sur salaires pour les entreprises, et même la facilitation des demandes de micro-crédits. À cela s’ajoute la gestion d’une plateforme BNPL (Buy Now Pay Later) — un modèle révolutionnaire permettant aux consommateurs d’acheter immédiatement des produits ou services tout en différant leur paiement. En outre, l’introduction d’une plateforme de e-commerce intégrant un portefeuille numérique en marque blanche marque une avancée notable dans le secteur.
Dans un autre registre, Bank Al-Maghrib a entrepris une étude exhaustive sur l’écosystème fintech au Maroc, en s’appuyant sur l’expertise technique de la Banque Mondiale. Cette démarche vise à dresser un diagnostic précis des enjeux et des perspectives du secteur. Fort de ces résultats, la Banque centrale prévoit, pour l’année 2024, de fédérer les efforts des diverses parties prenantes nationales afin de stimuler l’essor de la fintech dans le royaume, une initiative qui pourrait bien transformer le paysage financier marocain.