Lors de la réunion de la Banque centrale en juillet dernier, récemment révélée au public, il a été dévoilé que les gouverneurs de la Fed paraissaient “manifester une disposition très claire” à envisager une réduction des taux d’intérêt lors de leur prochaine assemblée prévue en septembre, et ce, à peine quelques semaines avant le très attendu scrutin présidentiel, comme l’indiquent les médias américains.
En effet, “la presque totalité” des membres a exprimé que “si les indicateurs continuaient sur cette lancée, il serait sans doute judicieux d’adoucir la politique monétaire lors de la prochaine rencontre”, révèlent les notes de cette fameuse réunion.
Les données récemment divulguées font état d’une reprise significative de l’économie américaine, marquée par une inflation qui se modère et des ventes, tant en gros qu’au détail, affichant une vigueur inattendue.
Il semble donc que la Fed soit sur le point d’opérer une diminution de ses taux lors de sa réunion imminente, programmée les 17 et 18 septembre, selon des experts cités par la presse, mettant en lumière que la question ne réside plus dans le **si**, mais dans le **combien**.
Le Wall Street Journal souligne que les investisseurs anticipent une réduction d’un quart de point comme la plus plausible, tout en considérant la possibilité d’un abaissement d’un demi-point.
Depuis juillet 2023, la Banque centrale a maintenu ses taux d’intérêt à un niveau de 5,3%, soit le plus élevé depuis plus de vingt ans. Une telle situation incite de nombreux ménages ainsi que des entreprises à limiter leurs emprunts, ce qui exerce une pression sur la demande et freine la croissance économique.
Une telle baisse des taux d’intérêt serait donc mise en œuvre quelques semaines avant l’élection présidentielle du 5 novembre, à un moment où les politiques de la Fed – notamment ses actions contre l’inflation et les répercussions sur le marché immobilier – occupent une place prépondérante dans les débats des campagnes électorales, tant du côté démocrate que républicain.