Au cours du deuxième trimestre, une tendance intéressante se dessine : la demande nationale de ciment connaît une augmentation significative de +2,8 % comparée à l’année précédente. Néanmoins, ce dynamisme apparent cache une réalité plus complexe.
En effet, LafargeHolcim, leader sur le marché, a vu son chiffre d’affaires consolidé pour ce même trimestre s’établir à 1 807 millions de dirhams, témoignant d’une chute de -9,6 % par rapport à la période équivalente de 2023.
En analysant les résultats du premier semestre, on constate avec attention que le chiffre d’affaires totalise 3 691 millions de dirhams, affichant une diminution notable de 10,6 %.
Pourquoi une telle divergence ? L’explication réside dans la baisse de la demande à l’exportation, en particulier pour le clinker, couplée à l’impact des nouvelles capacités de production de ciment qui pèsent sur le marché national. À la fin juin 2024, l’endettement net atteint un niveau significatif de 5 661 millions de dirhams, soulevant des interrogations sur la stratégie de l’entreprise dans ce contexte économique mouvant.
Au-delà des chiffres, la question se pose : quelles seront les implications pour l’avenir de LafargeHolcim dans un marché en constante évolution ?