Le baril de West Texas Intermediate (WTI), destiné à être livré en juillet, s’établit à 80,29 dollars, enregistrant une légère baisse de 5 cents. Étonnamment, depuis le début de l’année, le pétrole brut américain a flambé de 12%.
Parallèlement, le prix du baril de Brent, dont la livraison est prévue pour août, se chiffre à 84,19 dollars, avec une baisse de 6 cents. À considérer que depuis janvier, l’indice de référence mondial a connu une augmentation de 9,3%. Quels enjeux se cachent derrière ces chiffres ?
Un rebond du prix du pétrole a été observé lundi, stimulé par des ventes au détail en Chine pour le mois de mai qui ont largement surpassé les prévisions des économistes, faisant renaitre l’espoir d’une demande plus forte.
Cependant, les fluctuations récentes des prix sont également attribuées à la décision des membres de l’OPEP+ de reprendre progressivement l’augmentation de la production dès le quatrième trimestre. Une dynamique qui peut troubler les observateurs du marché.
Les analystes, eux, sont dans l’attente : ils prévoient un resserrement du marché au cours du troisième trimestre, anticipant que la demande estivale de carburant pourrait bien réduire les stocks déjà précaires. Quelles perspectives cela offre-t-il pour les mois à venir ?