Mercredi dernier, la police judiciaire de Taourirt a procédé à l’arrestation d’un enseignant, intriguant par son lien avec l’idéologie radicale de l’organisation terroriste Daech. Cette action est le fruit d’informations précieuses véhiculées par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
Cette opération s’inscrit dans une vaste stratégie de sécurité, destinée à annihiler les menaces terroristes et à contrer les projets extrémistes qui pèsent sur la sécurité et la tranquillité du Royaume, selon le communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).
Lors des perquisitions au domicile du suspect, les forces de l’ordre ont découvert des substances chimiques alarmantes, potentiellement utilisables pour la fabrication d’explosifs artisanaux : flacons d’acide chlorhydrique, peroxyde d’hydrogène et sulfate de zinc, sans oublier divers instruments contondants, des téléphones portables et des supports électroniques, tous soumis à une expertise scientifique minutieuse.
D’après les premières investigations, il semble que le mis en cause cherchait à accumuler des informations sur les divers matériaux et procédés fixes, dans le but d’initier un projet terroriste menaçant l’ordre public et la sécurité des citoyens.
Actuellement, le suspect a été placé en détention par le BCIJ pour des enquêtes approfondies, supervisées par le parquet responsable des affaires terroristes. L’objectif : cerner les cibles potentielles de ce dangereux individu et examiner ses connexions avec d’éventuels complices.