Le discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature, se veut un vibrant appel à la mise en œuvre d’une gestion diplomatique parlementaire à la fois professionnelle et avisée, afin de soutenir l’élan positif dont bénéficie la cause du Sahara marocain, a affirmé Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des Représentants.
Dans une interview accordée à Médi 1, M. Talbi El Alami a insisté sur le fait que le discours royal a également souligné la nécessité de réévaluer les profils des parlementaires représentant le Maroc au sein des instances parlementaires internationales. Il a exprimé que la direction des relations extérieures et de la coopération de la Chambre des représentants doit voir sa capacité renforcée par l’intégration de nouveaux cadres, ce qui permettra de mieux accompagner ses efforts de plaidoyer sur la scène internationale.
Le Parlement marocain, a-t-il poursuivi, appartient à 18 forums parlementaires multilatéraux répartis à travers l’Europe, l’Amérique latine et l’Afrique. Cette participation au sein de ces clubs, qu’elle soit en tant qu’observateur ou membre à part entière, « nous offre l’occasion de porter notre cause nationale avec ténacité », a-t-il ajouté.
Il a également mis en lumière les progrès significatifs réalisés par la question nationale, notant le soutien indéfectible apporté par des pays membres permanents du Conseil de sécurité en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, citant en particulier la France et les États-Unis. D’autres nations, telles que l’Espagne, ont également affirmé la marocanité du Sahara par le biais de déclarations officielles ou en établissant des consulats à Laâyoune et Dakhla.
Le discours royal a en outre incité à clarifier « les fondamentaux de la position marocaine » auprès de ce petit contingent de pays qui, malheureusement, persistent à ignorer la logique du droit et à dénier les faits historiques avérés. Cela nécessite l’utilisation d’arguments solides, qu’ils soient juridiques, politiques, historiques, ou même spirituels, a-t-il conclu.