Lors d’une récente session de questions orales à la Chambre des Conseillers, M. Lekjaa a exprimé l’engagement du gouvernement à réexaminer le barème de l’impôt sur le revenu (IR) dans le prochain projet de loi de finances. Cet effort vise à alléger le fardeau pesant sur les salariés soumis à la retenue à la source. Une déclaration qui résonne fort dans le paysage socio-économique actuel !
Il a rappelé que les réformes fiscales entreprises depuis les années 80 au Maroc ont ouvert la voie à un débat crucial sur la gestion fiscale, un débat qui a donné lieu à des assises nationales. L’année 2019 a marqué un tournant avec l’élaboration de conclusions essentielles, qui se sont finalement traduites dans la loi-cadre de 2021, entrée en vigueur en 2022.
La trajectoire de cette réforme fiscale vise à élargir l’assiette fiscale tout en allégeant la pression fiscale sur les contribuables. Une équation délicate mais nécessaire dans le contexte économique complexe de notre époque.
De plus, M. Lekjaa a a insistant sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, un défi de taille et urgent. Les résultats commencent à se concrétiser, notamment concernant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). On constate une volonté manifeste d’assainir le paysage fiscal !
Cette année, la mise en œuvre des réformes relatives à la TVA et à la retenue à la source se poursuivra dès juillet, conformément à la loi de finances 2024. Des mesures stratégiques qui s’annoncent déterminantes pour l’avenir fiscal du pays.
M. Lekjaa a conclu en précisant que ces efforts liés à l’impôt sur les sociétés (IS), à l’IR et à la TVA ont généré une augmentation du taux d’élargissement de l’assiette fiscale, sans recourir à une pression fiscale accrue. Une démarche prometteuse qui pourrait bien transformer le paysage fiscal marocain !