Le Maroc, un phare de déradicalisation, a été salué, ce vendredi à Rabat, par le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk. Lors d’un débat interactif sur « Multilatéralisme et avenir des droits de l’homme », orchestré par l’Académie du Royaume, il a décrit le Royaume comme un modèle inspirant, mettant en avant ses « bonnes pratiques » en matière de déradicalisation.
Dans le cadre de cette rencontre, riche en réflexions, où de nombreuses figures intellectuelles et culturelles se sont réunies, M. Türk a insisté sur le rôle pivot du Maroc dans ce débat crucial. Loin d’être anodin, son engagement mérite d’être souligné, car il contribue à redéfinir les approches globales face à ce phénomène
Après avoir dressé un tableau des droits de l’Homme à l’échelle mondiale, tout en scrutant les défis contemporains et futurs, le Haut Commissaire a plaidé pour une réaffirmation des valeurs fondamentales. Il a également insisté sur l’impératif de considérer les droits de l’Homme comme une composante inéluctable d’une gouvernance intégrale.
Par ailleurs, M. Türk a évoqué les intersections entre technologie et droits de l’Homme, soulignant l’urgence d’adopter une approche proactive face aux avancées spectaculaires dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout en restant vigilant face aux implications de ces développements.
De son côté, Abdeljalil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l’Académie, n’a pas manqué de mettre en lumière l’engagement soutenu du Maroc dans les mécanismes internationaux des droits de l’Homme. Avec la ratification de neuf conventions majeures, le Royaume a affiché sa détermination à être un acteur respecté sur la scène internationale.
Le tournant opéré par la Constitution de 2011 a marqué un chapitre significatif dans cette quête, consolidant un cadre législatif dédié aux droits humains. Il a également souligné le rôle crucial d’institutions telles que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Délégation Interministérielle des droits de l’Homme (DIDH), qui œuvrent sans relâche pour préserver ces acquis.
Les participants ont donc reconnu l’importance des mécanismes multilatéraux dans la protection des droits humains, affirmant que, face aux crises actuelles, la coopération internationale se révèle essentielle pour pérenniser ces droits comme priorité mondiale.
En ce sens, ils ont souligné que l’union des efforts par des méthodes intégrées et globales ouvre des perspectives prometteuses dans l’agenda international des droits de l’Homme.
Cette rencontre traduit l’engagement profond de l’Académie du Royaume dans la promotion des droits humains et dans la recherche de nouvelles avenues pour un avenir plus juste et respectueux des droits fondamentaux.