Mercredi, un véritable tremblement de terre boursier a secoué Tokyo, avec le Nikkei s’effondrant de plus de 4 %. La force inouïe du yen, combinée à des inquiétudes grandissantes parmi les investisseurs, a suscité des réactions vives face à la fragilité de la conjoncture économique mondiale. L’indice Nikkei a enregistré une chute alarmante de 4,24 %, s’établissant à 37 047,61 points, tandis que le Topix, son homologue élargi, a lui aussi souffert, perdant 3,65 % pour atteindre 2 633,49 points.
De l’autre côté de la planète, en Europe, l’ambiance n’était guère plus sereine. Les marchés ont ouvert leurs portes sur des pertes significatives, alimentées par les craintes d’un ralentissement économique important aux États-Unis, et des spéculations entourant une bulle possible dans le secteur des entreprises d’intelligence artificielle. À l’ouverture des échanges, la Bourse de Paris déprimait de 1,12 %, frôlant les 7 490,10 points. Francfort affichait un recul de 1,15 %, tandis que Milan voyait ses indices plonger de 0,93 %, et Londres, inférieure de 0,87 %. Notamment, le secteur des semi-conducteurs a été particulièrement frappé, avec ASML enregistrant une chute de plus de 5 % dès les premiers échanges à Amsterdam.