Le CAC 40 parisien est manifestement en baisse, affichant un recul d’environ 2%. De son côté, le DAX à Francfort connaît aussi une chute, avec une diminution de 0,7%. Le FTSE 100 à Londres ne reste pas en reste, perdant 0,42%. L’indice EuroStoxx 50 s’inscrit également en retrait, avec un repli de 1,20%.
Les élections européennes en France viennent de propulser le Rassemblement national en tête des suffrages, provoquant une onde de choc qui a incité Emmanuel Macron à annoncer, à la surprise générale, la dissolution de l’Assemblée nationale. Sur le continent, bien que le Parti populaire européen (PPE) des chrétiens-démocrates demeure le pilier au sein du Parlement de Strasbourg, la montée des partis nationalistes eurosceptiques soulève des questions pressantes sur des enjeux cruciaux tels que la Russie, la Chine, et le changement climatique qui nous guette.
“L’essor de la droite populiste associé aux élections anticipées en France risque de compliquer davantage la prise de décisions au sein de l’UE”, avertit Holger Schmieding, expert de la banque privée Berenberg.
Mais au-delà des turbulences politiques, la semaine à venir s’annonce chargée, avec une réunion cruciale de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), ainsi que divers indicateurs d’inflation macroéconomique à venir tant en Europe qu’aux États-Unis.
Concernant la politique monétaire, suite aux récentes décisions de la Banque du Canada (BoC) et de la Banque centrale européenne (BCE) de diminuer leurs taux d’intérêt, tous les regards se portent maintenant sur la Fed. La banque centrale américaine est attendue pour maintenir ses taux directeurs inchangés ce mercredi, jour où sera également publié l’indice mensuel des prix à la consommation, précédé d’un rapport sur l’emploi qui a semé le doute quant à l’orientation future des taux.