Octobre 2023, un tournant décisif dans le paysage numérique marocain ! La très attendue stratégie nationale « Maroc Digital 2030 » a été accueillie avec un enthousiasme palpable par les acteurs du secteur, témoignant d’une attente qui se transformait en impatience. Ce déferlement d’optimisme ne surprend guère : cette initiative est le fruit des efforts inlassables de nombreux protagonistes, petits et grands, qui ont vu, au fil des ans, ce secteur vibrionnant s’épanouir, portant un témoignage éloquent des deux décennies de développement que le Maroc a connues.
Le ministère dirigé par Ghita Mezzour a donc conçu une stratégie riche de multiples atouts. D’une part, ce programme est profondément ancré dans les défis contemporain. Bien qu’il présente des objectifs politiques, il répond avant tout à une nécessité majeure : celle de structurer un secteur hétérogène qui aspire à un avenir commun. Ce fil conducteur est clarté d’un Maroc qui s’érige en phare digital, visant à embrasser toutes les dimensions indispensables à sa réussite. De la fondation d’infrastructures aux enjeux de souveraineté des données, sans oublier la cybersécurité, c’est toute la chaîne de la production digitale nationale qui se voit désormais mise en lumière par cette approche novatrice.
Un autre aspect à souligner – et non des moindres – est la prise de conscience aiguë que le secteur ne saurait se limiter aux facettes superficielles, souvent associées à l’image du digital dans la communication, les nouveaux entrepreneurs étudiants, ou encore les compétitions de hackathon et de e-gaming. La scène mondiale enregistrant une croissance fulgurante, tout comme pour la stratégie industrielle du Maroc, il est essentiel pour le royaume d’accélérer son intégration dans l’écosystème d’innovation technologique mondial. L’enjeu est de valoriser nos forces, d’attirer des géants internationaux pour enrichir notre chaîne de valeur et extraire des transferts de compétences, tout cela visant à engendrer une réelle valeur ajoutée locale.
Il est également crucial de déceler nos talents nationaux, de les accompagner et leur donner une résonance mondiale, afin que nos cerveaux en herbe n’aient pas à s’exiler pour réaliser leurs visions. L’emploi est au cœur des perspectives offertes par cette stratégie. Au-delà des chiffres avancés, ce sont les mécanismes mis en jeu qui se révèlent prometteurs, car le potentiel est indéniable. Prenons l’exemple de la « French Tech » en France, premier générateur d’emplois dynamiques, où des milliers de startups bénéficient d’une assistance qui leur permet de croître à un rythme effréné, nécessitant ainsi la création de postes à une vitesse vertigineuse.
Enfin, le message de cette stratégie se veut porteur d’une lueur d’espoir pour tous ceux qui savent que le digital s’épanouit merveilleusement sous un cadre propice. L’essor du secteur constitue une tendance de fond pour les années à venir, offrant au Maroc une voie prometteuse pour résoudre le fléau du chômage parmi les jeunes et favoriser une croissance économique plus équitable.
Ce moment est crucial pour le pays, alors que l’intelligence artificielle, omniprésente, s’apprête à bouleverser nos certitudes établies. Il était impératif que le Maroc tisse des liens pour ne pas laisser passer ce planeur à grande vitesse déjà en mouvement, tout en s’appuyant sur les acquis du secteur.
La profondeur d’expérience des acteurs du domaine se manifeste d’ailleurs à travers la tenue de l’African Digital Summit cette semaine, réunissant notamment la ministre Ghita Mezzour et le ministre Abdellatif Miraoui. Cette rencontre emblématique, orchestrée avec brio chaque année par le Groupement des Annonceurs Marocains (GAM) depuis 2014, met en lumière la vision complète dont bénéficient les opérateurs d’aujourd’hui.
Avec l’afflux de géants tels qu’IBM, Amazon, Google, TikTok, ou Salesforce, l’ADS démontre à quel point le Maroc est embrassé par les enjeux planétaires tout en possédant les ressources humaines aptes à relever ces défis. Les débats intenses sur l’intelligence artificielle illustrent son rôle crucial en tant que catalyseur et propulsion de la transformation nationale. Cette technologie transverse, véritable “leap frog”, a le potentiel d’impacter des secteurs névralgiques pour le pays, allant de l’éducation à la santé, sans omettre la sécurité.
En somme, avec cette stratégie Maroc Digital 2030, les ambitions clairement définies disposent désormais d’un cadre solide, soutenu par des moyens considérables et des acteurs volontaires. Reste plus qu’à mettre en œuvre…
