Après avoir connu une flambée spectaculaire de ses revenus, triplés lors des derniers trimestres, le poids lourd de Santa Clara a vu cette dynamique s’atténuer, enregistrant un impressionnant mais néanmoins plus modeste +122% sur un an, d’après le communiqué. Malgré cela, l’entreprise semble maintenir un rythme faramineux en comparaison à ses concurrents du secteur.
La réaction de Wall Street n’a pas tardé : la publication a été accueillie fraîchement, entraînant une chute du titre de 3,12% dans les échanges électroniques suivant la clôture.
Le chiffre d’affaires s’établit à 30 milliards de dollars pour la période allant de la fin avril à la fin juillet, surpassant ainsi les attentes des analystes, qui tablaient sur 28,8 milliards selon un consensus établi par FactSet.
Pour le troisième trimestre, Nvidia anticipe des revenus de 32,5 milliards de dollars, un chiffre qui dépasse également les prévisions du marché, qui s’attendait à 31,7 milliards.
Cela fait maintenant plus de deux ans que ce géant technologique pulvérise les attentes du marché, trimestre après trimestre.
Cette ascension fulgurante est alimentée par une demande insatiable pour ses désormais célèbres cartes graphiques (GPU), des puces aux capacités de calcul impressionnantes, devenues indispensables pour faire avancer l’intelligence artificielle (IA) générative.
“La demande pour le Hopper reste forte, et les anticipations entourant le Blackwell sont tout simplement incroyables,” a déclaré l’emblématique cofondateur et directeur général de Nvidia, Jensen Huang, dans le communiqué.
Le Hopper, une famille de microprocesseurs, inclut le H100, qui se présente comme le produit phare de l’entreprise, et qui se vend à plusieurs dizaines de milliers de dollars l’unité – un vrai petit trésor dans le secteur !
En mars dernier, Nvidia a levé le voile sur le Blackwell, un successeur tant attendu du H100, qui devrait être lancé d’ici la fin de l’année. La société le décrit comme “la puce la plus puissante du monde”.
“Les centres de données sont en pleine effervescence, modernisant leurs infrastructures informatiques pour intégrer des capacités de calcul accélérées et de l’intelligence artificielle”, a affirmé Jensen Huang avec assurance.
Pour son deuxième trimestre, Nvidia a affiché un bénéfice net colossal de 16,6 milliards de dollars, soit une impressionnante hausse de 168%.
Sur le plan des actions, et hors éléments exceptionnels, qui servent de référence sur le marché, cela se traduit par un bénéfice de 68 cents par action, dépassant ainsi les 61 cents anticipés par les analystes.