Dans le cadre de la dynamique économique européenne, le produit intérieur brut (PIB) a réussi à maintenir sa trajectoire modeste de croissance de 0,3% au cours du deuxième trimestre, une performance que souligne Eurostat.
Si l’on se penche sur le premier trimestre, la zone euro avait déjà inscrit un avancement identique de 0,3%, se sortant ainsi des eaux troubles de la stagnation qui avait marqué le second semestre de l’année précédente, où la croissance était restée figée à 0%.
Néanmoins, les disparités entre les pays membres sont frappantes. L’Allemagne, cette locomotive économique, se retrouve en difficulté avec un recul de 0,1% de son PIB au deuxième trimestre, affectée par les défis persistants de son secteur industriel confronté à des coûts énergétiques élevés.
La France, quant à elle, s’inscrit dans la moyenne avec une progression de 0,3%, surpassant légèrement l’Italie (+0,2%), tandis que l’Espagne, affichant une croissance robuste de 0,8%, se distingue comme l’un des champions européens.
Dans une perspective plus large, la performance économique européenne se révèle préoccupante, demeurant éloignée des résultats flamboyants des États-Unis et de la Chine. Ces géants affichent deux fois plus de croissance au deuxième trimestre, soit 0,7%, dépassant largement les indicateurs de l’Union européenne.
Pour l’horizon de l’année 2024, le Fonds monétaire international (FMI) projette une croissance de 0,9% pour la zone euro, contre des prévisions beaucoup plus optimistes de 2,6% aux États-Unis et 5% en Chine.