
Dans un élan frappant de dynamisme politique, le Mouvement Populaire (MP), le Parti Marocain Libre (PML), et le Parti Démocratique National (PDN) ont non seulement uni leurs forces, mais ont également annoncé, lors d’une conférence de presse vibrante à Rabat, la naissance d’une coalition politique audacieuse baptisée « Bloc populaire ». Cette initiative, que l’on pourrait qualifier d’alternative visionnaire, se dessine dans un paysage politique marocain en proie à ce que ses fondateurs décrivent comme un « hégémonisme » insidieux, ainsi qu’à un éclatement des structures politiques traditionnelles.
Les trois secrétaires généraux, à savoir Mohamed Ouzzine (MP), Isaac Charia (PML), et Khalid Bekkali (PDN), ont esquissé les contours d’une vision commune, ardente et inclusive. Ils ont souligné que le « Bloc populaire » aspire à se profiler non seulement comme une alternative, mais comme une véritable représentation pour tous les Marocains. Lors de cette rencontre, le projet de plateforme politique a été exposé en toute transparence, avec la promesse d’accueillir d’autres formations politiques désirant rejoindre cette mouvance prometteuse.
Dans leur diagnostic, le « Bloc populaire » a mis en exergue l’« incapacité » des acteurs politiques en place à naviguer les tumultes des transformations économiques et sociales qui secouent le Maroc. Ils mettent en garde contre la « hantise des nombres et des positionnements », une obsession jugée nuisible à l’élaboration de politiques publiques efficaces et à l’instauration d’un véritable débat d’idées.
Le socle du projet politique repose sur des fondements puissants. Le « Bloc populaire » revendique un attachement indéfectible aux valeurs et sacralités de la Nation, tout en prônant fermement la nécessité d’un renforcement de la paix sociale, la justice économique, et l’équité territoriale. Une promotion d’un développement harmonieux, une réforme des élites politiques, et une moralisation de la vie publique figurent également en tête de leur agenda.
Le projet ne néglige pas, bien au contraire, des catégories souvent laissées pour compte, comme les personnes en situation de handicap, les retraités, et les familles vulnérables. La défense des droits des femmes, ainsi que la mise en lumière de leurs rôles sociaux, s’érigent également parmi les pierres angulaires du programme ambitieux.
De manière plus globale, le « Bloc populaire » insiste sur l’importance d’améliorer les politiques publiques pour coller aux attentes citoyennes et promouvoir des approches participatives capables de renforcer le consensus national autour des grandes causes de la société.
Sur le terrain, le « Bloc populaire » envisage la mise en place de commissions thématiques à divers niveaux : national, régional, et sectoriel. Ces commissions auront pour tâche de générer des débats autour des enjeux sociaux et économiques cruciaux. L’inclusion des Marocains de l’étranger dans ces discussions est hautement sollicitée afin de garantir une approche véritablement globale et inclusive.
Elles projettent également de parrainer des caravanes à travers le pays, consolidant ainsi le contact direct avec les citoyens et prenant la mesure de leurs préoccupations. Par ailleurs, sur le plan législatif, ces trois partis s’engagent à soutenir les initiatives jugées pertinentes au sein du Parlement et des instances élues.
Enfin, le « Bloc populaire » ne compte pas rester en marge, mais souhaite également s’impliquer activement dans la diplomatie parallèle, en promouvant avec énergie les causes majeures du Maroc sur la scène internationale.